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UCEM~LEÇON 195 – L’amour est la voie dans laquelle je marche avec gratitude.

In Les leçons et l'Inspiration, UCEM, UCEM~LEÇON 195 – L’amour est la voie dans laquelle je marche avec gratitude., Un Cours en Miracles on juillet 14, 2009 at 3:09

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Voir l’introduction aux leçons 181-200 ici >

La leçon du jour ici >

1. La gratitude est une leçon difficile à apprendre pour ceux qui regardent mal le monde. 2 Le plus qu’ils peuvent faire est de se voir eux-mêmes en meilleure posture que les autres. 3 Et ils essaient d’être contents parce qu’un autre semble souffrir plus qu’eux. 4 Comme de telles pensées sont pitoyables et réprobatrices ! 5 Car qui a cause de rendre grâce tandis que d’autres l’ont moins ? 6 Et qui pourrait souffrir moins parce qu’il en voit un autre souffrir plus ? Ta gratitude est due à Lui seul Qui a fait disparaître toute cause de chagrin dans le monde entier.

2. Il est insane de rendre grâce à cause de la souffrance. 2 Mais il est pareillement insane de manquer de gratitude envers Celui Qui t’offre le moyen certain par lequel toute douleur est guérie et la souffrance remplacée par le rire et le bonheur. 3 Même ceux qui ne sont que partiellement sains d’esprit ne pourraient refuser de faire les pas qu’Il dirige et de suivre dans la voie qu’Il trace devant eux, pour s’évader d’une prison qu’ils pensaient sans une porte s’ouvrant sur la délivrance qu’ils perçoivent maintenant.

3. Ton frère est ton “ennemi” parce que tu vois en lui un rival te disputant ta paix; un pillard qui prend sa joie de toi et ne te laisse rien, qu’un noir désespoir, si amer et implacable qu’il ne reste plus aucun espoir. 2 Maintenant il ne reste plus rien à souhaiter, que la vengeance. 3 Maintenant tu ne peux que tenter de le faire tomber pour gésir avec toi dans la mort, aussi inutile que toi-même, avec aussi peu restant entre ses mains serrées que dans les tiennes.

4. Tu n’offres pas ta gratitude à Dieu parce que ton frère est plus esclave que toi, pas plus que tu ne pourrais sainement être enragé s’il semble plus libre. 2 L’amour ne fait pas de comparaisons. 3 Et la gratitude ne peut être sincère que jointe à l’amour. 4 Nous rendons grâce à Dieu notre Père de ce qu’en nous toutes choses trouveront leur liberté. 5 Jamais il n’y aura certains qui sont déliés alors que d’autres sont encore liés. 6 Car qui peut marchander au nom de l’amour ?

5. Rends grâce, donc, mais avec sincérité. 2 Et laisse ta gratitude faire une place pour tous ceux qui s’évaderont avec toi : les malades, les faibles, ceux qui sont dans le besoin et qui ont peur, ceux qui pleurent une perte apparente ou ressentent une douleur apparente, qui souffrent du froid ou de la faim ou qui suivent la voie de la haine et le chemin de la mort. 3 Tous ceux-là vont avec toi. 4 Ne nous comparons pas à eux, car ainsi nous les coupons de notre conscience de l’unité que nous partageons avec eux, comme eux-mêmes doivent la partager avec nous.

6. Nous remercions notre Père d’une seule chose : de n’être séparés d’aucune chose vivante et donc de ne faire qu’un avec Lui. 2 Et nous nous réjouissons qu’aucune exception ne puisse jamais être faite qui réduirait notre entièreté, détériorerait ou changerait notre fonction, qui est de compléter Celui Qui est Lui-même complétude. 3 Nous rendons grâce de chaque chose vivante, car autrement nous ne rendons grâce de rien et nous manquons de reconnaître les dons que Dieu nous fait.

7. Laissons donc nos frères appuyer leurs têtes fatiguées sur notre épaule tandis qu’ils se reposent un moment. 2 Nous rendons grâce d’eux. 3 Car si nous pouvons les diriger vers la paix que nous voudrions trouver, la voie s’ouvre enfin pour nous. 4 Une ancienne porte s’ouvre librement à nouveau; une Parole depuis longtemps oubliée résonne à nouveau dans notre mémoire et se fait de plus en plus claire comme nous sommes de nouveau désireux de l’entendre.

8. Marche donc avec gratitude dans la voie de l’amour. 2 Car la haine est oubliée lorsque nous mettons les comparaisons de côté. 3 Que reste-t-il encore comme obstacles à la paix ? 4 Maintenant la peur de Dieu est enfin défaite, et nous pardonnons sans comparer. 5 Ainsi nous ne pouvons pas choisir de passer sur certaines choses tout en gardant d’autres choses encore sous clé en tant que “péchés”. 6 Quand ton pardon sera complet, tu auras une gratitude totale, car tu verras que toute chose a gagné le droit à l’amour en étant aimante, tout comme ton Soi.

9. Aujourd’hui nous apprenons à penser à la gratitude à la place de la colère, de la malice et de la vengeance. 2 Tout nous a été donné. 3 Si nous refusons de le reconnaître, nous n’avons pas plus le droit à notre amertume ni à une perception de soi qui nous voit dans un lieu de poursuite sans merci, où nous sommes sans cesse harcelés et bousculés sans une pensée et sans un souci pour nous-mêmes ou pour notre futur. 4 La gratitude devient l’unique pensée que nous substituons à ces insanes perceptions. 5 Dieu a pris soin de nous et nous appelle Fils. 6 Peut-il y avoir plus que cela ?

10.Notre gratitude pavera la voie jusqu’à Lui et réduira notre temps d’apprentissage de bien plus que tu ne pourrais jamais l’imaginer. 2 La gratitude et l’amour vont de pair, et là où est l’une doit se trouver l’autre. 3 Car la gratitude n’est qu’un aspect de l’Amour qui est la Source de toute création. 4 Dieu te rend grâce à toi, Son Fils, d’être ce que tu es : Sa Propre complétude et la Source de l’amour, avec Lui. 5 Ta gratitude envers Lui ne fait qu’un avec la Sienne envers toi. 6 Car l’amour ne peut aller sur d’autre route que sur celle de la gratitude, et ainsi nous allons, nous qui suivons la voie qui mène à Dieu.

L’inspiration

La fonction particulière (T-25.VI ici >)

1. La grâce de Dieu repose doucement sur des yeux qui pardonnent, et tout ce qu’ils contemplent parle de Lui à celui qui regarde. 2 Il ne peut voir aucun mal; rien à craindre dans le monde, et personne qui soit différent de lui. 3 Et comme il les aime, ainsi il se regarde lui-même avec amour et douceur. 4 Il ne voudrait pas plus se condamner lui-même pour ses erreurs que damner autrui. 5 Il n’est pas un arbitre de vengeance, ni un punisseur de péché. 6 La bonté de son regard repose sur lui-même avec toute la tendresse qu’il offre aux autres. 7 Car il voudrait seulement guérir et seulement bénir. 8 Étant en accord avec ce que Dieu veut, il a le pouvoir de guérir et de bénir tous ceux qu’il contemple avec la grâce de Dieu sur son regard.

2. Les yeux s’habituent aux ténèbres, et la lumière d’un jour brillant semble douloureuse pour des yeux longtemps accoutumés aux vagues effets perçus au crépuscule. 2 Et ils se détournent de la lumière du soleil et de la clarté qu’elle apporte à ce qu’ils regardent. 3 Le vague semble mieux; plus facile à voir et mieux reconnu. 4 En quelque sorte, le flou et plus obscur semble plus facile à regarder, moins douloureux pour les yeux que ce qui est entièrement clair et non ambigu. 5 Or ce n’est pas à cela que les yeux servent, et qui peut dire qu’il préfère les ténèbres tout en maintenant qu’il veut voir?

3. Le souhait de voir appelle la grâce de Dieu à descendre sur tes yeux et apporte le don de lumière qui rend la vue possible. 2 Voudrais-tu contempler ton frère? 3 Dieu est heureux de te le faire voir. 4 Il ne veut pas que ton sauveur soit non reconnu de toi. 5 Il ne veut pas non plus qu’il reste sans la fonction qu’il lui a donnée. 6 Ne le laisse plus seul, car les solitaires sont ceux qui ne voient pour eux aucune fonction à remplir dans le monde; nulle part où l’on ait besoin d’eux et nul but qu’ils soient les seuls à pouvoir remplir parfaitement.

4. Telle est la bienveillante perception qu’a le Saint-Esprit de la particularité : Son usage de ce que tu as fait, pour guérir au lieu de nuire. 2 À chacun Il donne une fonction particulière dans le salut que lui seul peut remplir; un rôle juste pour lui. 3 Et le plan n’est pas complet jusqu’à ce qu’il trouve sa fonction particulière et remplisse le rôle qui lui est assigné, pour se rendre complet dans un monde où règne l’incomplétude.

5. Ici, où les lois de Dieu ne prévalent pas sous une forme parfaite, quand même il peut faire une chose parfaite et faire un choix parfait. 2 Et par cet acte de fidélité particulière envers quelqu’un perçu comme autre que lui, il apprend que le don fut donné à lui-même, et qu’ils doivent donc ne faire qu’un. 3 Le pardon est la seule fonction signifiante dans le temps. 4 C’est le moyen que le Saint-Esprit utilise pour traduire la particularité de péché en salut. 5 Le pardon est pour tous. 6 Mais quand il repose sur tous, il est complet, et chaque fonction de ce monde est complétée avec lui. 7 Alors le temps n’est plus. 8 Or, dans le temps, il y a encore beaucoup à faire. 9 Et chacun doit faire ce qui lui est imparti, car le plan tout entier dépend de son rôle. 10 Il a un rôle particulier dans le temps, car ainsi il l’a choisi et, le choisissant, il l’a fait pour lui-même. 11 Son souhait ne lui a pas été nié mais a été changé de forme, pour qu’il serve son frère et lui-même et devienne ainsi un moyen de sauver au lieu de perdre.

6. Le salut n’est rien de plus qu’un rappel de ce que ce monde n’est pas ta demeure. 2 Ses lois ne te sont pas imposées, ses valeurs ne sont pas les tiennes. 3 Et rien de ce que tu penses voir en lui n’est réellement là. 4 Cela est vu et compris lorsque chacun assume son rôle dans son défaire, comme il l’avait fait pour le faire. 5 Il a les moyens pour l’un et l’autre, comme il les a toujours eus. 6 La particularité qu’il a choisie pour se blesser, Dieu l’a désignée pour être le moyen pour son salut, à l’instant même où le choix a été fait. 7 Son péché particulier a été fait sa grâce particulière. 8 Sa haine particulière devint son amour particulier.

7. Le Saint-Esprit a besoin de ta fonction particulière, pour que la Sienne soit remplie. 2 Ne pense pas que tu manques d’une valeur particulière ici. 3 Tu la voulais, et elle t’est donnée. 4 Tout ce que tu as fait peut servir le salut facilement et bien. 5 Le Fils de Dieu ne peut faire aucun choix que le Saint-Esprit ne puisse employer pour lui, et non contre lui. 6 Ce n’est que dans les ténèbres que ta particularité semble être une attaque. 7 Dans la lumière, tu la vois comme ta fonction particulière dans le plan pour sauver le Fils de Dieu de toute attaque, et lui laisser comprendre qu’il est en sécurité, comme il l’a toujours été, et le restera dans le temps et l’éternité pareillement. 8 Voilà la fonction qui t’est donnée pour ton frère. 9 Prends-la doucement, donc, de la main de ton frère, et laisse le salut s’accomplir parfaitement en toi. 10 Fais cette seule chose, pour que tout te soit donné.

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