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UCEM~LEÇON 191 – Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même.

In Les leçons et l'Inspiration, UCEM, UCEM~LEÇON 191 – Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même., Un Cours en Miracles on juillet 10, 2009 at 1:19

10 juillet  ~  isen

Voir l’introduction aux leçons 181-200 ici >

La leçon du jour ici >

1. Voici ta déclaration de délivrance de la servitude du monde. 2 Et voici le monde entier délivré aussi. 3 Tu ne vois pas ce que tu as fait en donnant au monde le rôle de geôlier du Fils de Dieu. 4 Que pourrait-il être, sinon méchant et effrayé, apeuré par des ombres, punitif et sauvage, manquant de toute raison, aveugle, fou de haine ?

2. Qu’as-tu fait pour que cela soit ton monde ? 2 Qu’as-tu fait pour que cela soit ce que tu vois ? 3 Nie ta propre Identité, et voilà ce qui reste. 4 Tu regardes le chaos et proclames que c’est toi-même. 5 Il n’est pas une vue qui manque de te témoigner cela. 6 Il n’est pas un son qui ne parle de fragilité au-dedans de toi et au-dehors; pas un souffle d’air que tu aspires qui ne semble te rapprocher de la mort; pas d’espoir que tu aies qui ne se dissoudra dans les larmes.

3. Nie ta propre Identité, et tu n’échapperas pas de la folie qui a induit cette pensée bizarre, contre nature et fantomatique qui se moque de la création et se rit de Dieu. 2 Nie ta propre Identité, et tu pars seul à l’assaut de l’univers, sans un ami, une minuscule particule de poussière contre les légions de tes ennemis. 3 Nie ta propre Identité, et vois le mal, le péché et la mort, regarde le désespoir t’arracher des doigts chaque bribe d’espoir, ne te laissant rien d’autre que le souhait de mourir.

4. Or qu’est-ce d’autre qu’un jeu auquel tu joues dans lequel l’Identité peut être niée ? 2 Tu es tel que Dieu t’a créé. 3 C’est folie que de croire toute autre chose que celle-là. 4 Par cette seule pensée, chacun est rendu libre. 5 Dans cette seule vérité, toutes les illusions ont disparu. 6 Par ce seul fait, l’impeccabilité est proclamée comme faisant à jamais partie de toute chose, noyau central de son existence et garantie de son immortalité.

5. Laisse seulement l’idée d’aujourd’hui trouver une place parmi tes pensées et tu t’es élevé bien au-dessus du monde et de toutes les pensées mondaines qui le tiennent prisonnier. 2 De ce lieu de sécurité et d’évasion, tu reviendras et le rendras libre. 3 Car qui peut accepter sa véritable Identité est véritablement sauvé. 4 Et son salut est le don qu’il fait à chacun, plein de gratitude envers Celui Qui lui a indiqué la voie vers le bonheur qui a changé toute sa façon de voir le monde.

6. Une seule pensée sainte comme celle-ci et tu es libre : tu es le saint Fils de Dieu Lui-même. 2 Avec cette sainte pensée, tu apprends aussi que tu as libéré le monde. 3 Tu n’as pas besoin de l’utiliser avec cruauté pour ensuite percevoir ce besoin brutal en lui. 4 Tu le libères de ton emprisonnement. 5 Tu ne verras pas une image dévastatrice de toi-même parcourant le monde dans la terreur, tandis que le monde se tord de douleur parce que tes peurs lui ont posé le sceau de la mort sur le coeur.

7. Réjouis-toi aujourd’hui de la grande facilité avec laquelle l’enfer est défait. 2 Tu as seulement besoin de te dire :

3 Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même. 4 Je ne peux pas

souffrir ni ressentir de la douleur; je ne peux pas subir de

perte ni manquer de faire tout ce que demande le salut.

5 Et dans cette pensée, tout ce que tu regardes est entièrement changé.

8. Un miracle a éclairé toutes les anciennes et sombres cavernes où les rites de la mort résonnaient depuis le commencement du temps. 2 Car le temps a perdu son emprise sur le monde. 3 Le Fils de Dieu est venu dans la gloire rédimer ceux qui sont perdus, sauver les impuissants et faire au monde le don de son pardon. 4 Qui pourrait voir le monde comme ténébreux et pécheur, quand le Fils de Dieu est enfin revenu pour le libérer ?

9. Toi qui te perçois faible et fragile, avec des espoirs futiles et des rêves dévastés, né que pour mourir, pour pleurer et souffrir, entends ceci : tout pouvoir t’est donné sur la terre comme au Ciel. 2 Il n’y a rien que tu ne puisses faire. 3 Tu joues au jeu de la mort et de l’impuissance, pitoyablement lié à la dissolution dans un monde qui ne te montre aucune miséricorde. 4 Or quand tu lui accordes miséricorde, sa miséricorde luit sur toi.

10. Que le Fils de Dieu s’éveille donc de son sommeil et, ouvrant ses yeux saints, qu’il revienne bénir le monde qu’il a fait. 2 Dans l’erreur il a commencé, mais il finira dans le reflet de la sainteté du Fils de Dieu. 3 Et il ne dormira plus ni ne rêvera de la mort. 4 Joins-toi donc à moi aujourd’hui. 5 Ta gloire est la lumière qui sauve le monde. 6 Ne retiens pas le salut plus longtemps. 7 Regarde le monde autour de toi et vois la souffrance. 8 Ton coeur n’est-il pas désireux d’apporter le repos à tes frères fatigués ?

11. Ils doivent attendre ta propre délivrance. 2 Ils restent enchaînés jusqu’à ce que tu sois libre. 3 Ils ne peuvent pas voir la miséricorde du monde jusqu’à ce que tu la trouves en toi-même. 4 Ils souffrent jusqu’à ce que tu aies nié l’emprise que la douleur a sur toi. 5 Ils meurent jusqu’à ce que tu acceptes ta propre vie éternelle. 6 Tu es le saint Fils de Dieu Lui-même. 7 Souviens-toi de cela, et le monde entier est libre. 8 Souviens-toi de cela, et la terre et le Ciel ne font qu’un.

L’inspiration

Fausse guérison contre vraie guérison (C-III.2 ici >)

La fausse guérison fait un pauvre échange d’une illusion pour une autre “plus belle”: un rêve de maladie pour un rêve de santé. Ceci peut se produire aux niveaux inférieurs de prière, combiné à un pardon gentiment désiré mais pas encore complètement compris. Seule la fausse guérison peut laisser le passage à la peur, de sorte que la maladie sera libre de frapper à nouveau. La fausse guérison peut effectivement ôter une forme de douleur et de maladie. Mais la cause demeure, et elle ne manquera pas d’avoir des effets. La cause est toujours le désir de mourir et de triompher du Christ. Or, avec ce désir, la mort est une certitude, car il est répondu à la prière. Il y a cependant une sorte de mort apparente dont la source est différente. Elle n’arrive pas à cause de pensées blessantes, ni d’une colère enragée contre l’univers. Elle signifie simplement qu’est venue la fin de l’utilité du fonctionnement du corps. Aussi est-ce un choix de l’écarter, comme quelqu’un laisse un habit maintenant usé jusqu’à la corde.

Voilà ce que devrait être la mort: un choix tranquille, fait joyeusement et avec un sentiment de paix, parce que le corps a été doucement utilisé pour aider le Fils de Dieu le long du chemin qui le mène à Dieu. Nous remercions alors le corps pour tous les services qu’il nous a rendus. Mais nous sommes aussi reconnaissants que soit terminé le besoin de parcourir un monde de limites, et d’atteindre sous une forme cachée le Christ, Que nous n’avons vu clairement au mieux que par éclairs merveilleux. Maintenant, nous pouvons Le voir sans obstacles, dans la lumière que nous avons apprise à contempler de nouveau.

Nous l’appelons mort, mais c’est la liberté. Elle ne vient pas sous des formes qui donnent l’impression de s’abattre dans la douleur sur une chair réticente, mais comme un doux accueil à la délivrance. S’il y a eu une véritable guérison, ce peut être la forme sous laquelle vient la mort quand il est temps de se reposer un peu d’un labeur allègrement effectué et achevé dans l’allégresse. Nous allons maintenant en paix vers un air plus libre et un climat plus doux, où il n’est pas dur de voir que les dons que nous fîmes nous ont été gardés. Car Christ est plus clair maintenant: Sa vision est plus ferme en nous, Sa Voix, la Parole de Dieu, est plus certainement la nôtre.

Ce passage en douceur vers une prière plus élevée, un pardon aimable des voies de la terre, ne peut qu’être reçu avec reconnaissance. Mais une guérison véritable doit d’abord être venue bénir l’esprit avec un pardon aimant pour les péchés dont il rêva et qu’il déposa sur le monde. A présent, ses rêves sont dispersés dans un repos serein. Son pardon vient maintenant guérir le monde et il est prêt à partir en paix, voyage terminé et leçons apprises.

Il ne s’agit pas là d’une mort selon le monde, car la mort est cruelle à ses yeux effrayés et elle prend la forme d’un châtiment du péché. Comment pourrait-elle alors être une bénédiction ? Et comment pourrait-elle être la bienvenue alors qu’il faut en avoir peur ?

Quelle est donc la guérison qui s’est produite dans une vision de ce type-là, qui consiste simplement à ouvrir la porte à une prière plus élevée et à gentiment rendre justice ? La mort est une récompense et non un châtiment. Mais un point de vue comme celui-là doit être développé par la guérison que le monde ne peut concevoir. Il n’y a pas de guérison partielle. Ce qui ne fait que changer d’illusions n’a rien fait. Ce qui est faux ne peut être partiellement vrai. Si tu es guéri, ta guérison est complète. Le pardon est le seul don que tu fais et que tu voudrais recevoir.

La fausse guérison repose sur le soulagement du corps. Elle laisse toujours sans changement la cause de la maladie, qui est prête à frapper de nouveau avant d’apporter la victoire apparente d’une mort cruelle. On peut la tenir à l’écart un petit moment, et il peut y avoir un bref répit tandis qu’elle attend de se venger du Fils de Dieu. Elle ne peut cependant être vaincue avant que toute foi en elle ait été mise de côté, et placée dans les substituts qu’offre Dieu aux mauvais rêves: un monde où il n’y a aucun voile de péché pour le garder ténébreux et sans consolation. La porte du Ciel s’ouvre enfin et le Fils de Dieu est libre d’entrer dans le foyer qui est toujours prêt à l’accueillir, qui fut préparé avant que le temps ne fut et qui l’attend toujours.