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UCEM~LEÇON 188 – La paix de Dieu luit en moi maintenant.

In Les leçons et l'Inspiration, UCEM, UCEM~LEÇON 188 – La paix de Dieu luit en moi maintenant., Un Cours en Miracles on juillet 6, 2014 at 11:03

LEÇON 188

La paix de Dieu luit en moi maintenant.

1. Pourquoi attendre le Ciel ? 2 Ceux qui cherchent la lumière se couvrent simplement les yeux. 3 La lumière est en eux maintenant. 4 L’illumination n’est qu’une re-connaissance et pas du tout un changement. 5 La lumière n’est pas du monde, or toi qui portes la lumière en toi, tu es aussi un étranger ici. 6 La lumière est venue avec toi de ta demeure natale et elle est restée avec toi parce que c’est la tienne. 7 C’est la seule chose que tu apportes avec toi de Celui Qui est ta Source. 8 Elle luit en toi parce qu’elle éclaire ta demeure et te ramène là d’où elle est venue et où tu es chez toi.

2. Cette lumière ne peut pas être perdue. 2 Pourquoi attendre de la trouver dans le futur, ou croire qu’elle est déjà perdue ou qu’elle n’a jamais été là ? 3 Il est si facile de la voir que les arguments prouvant qu’elle n’est pas là deviennent ridicules. 4 Qui peut nier la présence de ce qu’il contemple en lui-même ? 5 Il n’est pas difficile de regarder au-dedans, car c’est là que toute vision commence. 6 Il n’est pas de vue, que ce soit de rêves ou d’une Source plus vraie, qui ne soit qu’une ombre de ce qui est vu par la vision intérieure. 7 Là commence la perception, et là elle finit. 8 Elle n’a pas d’autre source.

3. La paix de Dieu luit en toi maintenant, et de ton cœur s’étend autour du monde. 2 Elle s’arrête un moment pour caresser chaque chose vivante et lui laisse une bénédiction qui reste pour toujours et à jamais. 3 Ce qu’elle donne doit être éternel. 4 Elle enlève toute pensée de l’éphémère et du sans-valeur. 5 Elle apporte le renouveau à tous les cœurs fatigués et éclaire toute vision sur son passage. 6 Tous ses dons sont offerts à chacun et tous s’unissent pour te rendre grâce, à toi qui donnes et toi qui as reçu.

4. La lumière dans ton esprit rappelle au monde ce qu’il a oublié, et le monde te rend aussi la mémoire. 2 Le salut rayonne de toi avec des dons incommensurables, donnés et rendus. 3 À toi, le donneur du don, Dieu Lui-même rend grâce. 4 Et par sa bénédiction la lumière en toi luit plus vivement, ajoutant aux dons que tu as à offrir au monde.

5. La paix de Dieu ne peut jamais être contenue. 2 Qui la reconnaît en lui-même doit la donner. 3 Et les moyens de la donner sont dans sa compréhension. 4 Il pardonne parce qu’il a reconnu la vérité en lui. 5 La paix de Dieu luit en toi maintenant, et en toutes choses vivantes. 6 Dans la quiétude elle est reconnue universellement. 7 Car ce que ta vision intérieure contemple est ta perception de l’univers.

6. Assieds-toi quiètement et ferme les yeux. 2 La lumière en toi est suffisante. 3 Elle seule a le pouvoir de te donner le don de la vue. 4 Exclus le monde extérieur et laisse tes pensées s’envoler vers la paix au-dedans. 5 Elles connaissent le chemin. 6 Car les pensées honnêtes, qui ne sont pas contaminées par le rêve des choses mondaines à l’extérieur de toi, deviennent les saintes messagères de Dieu Lui-même.

7. Ces pensées, tu les penses avec Lui. 2 Elles reconnaissent leur demeure. 3 Et elles indiquent sûrement leur Source, où Dieu le Père et le Fils ne font qu’un. 4 La paix de Dieu luit sur elles, mais elles doivent aussi rester avec toi, car elles sont nées dans ton esprit, comme le tien est né dans Celui de Dieu. 5 Elles te ramènent à la paix, d’où elles ne sont venues que pour te rappeler comment tu dois revenir.

8. Elles prêtent attention à la Voix de ton Père quand tu refuses d’écouter. 2 Et elles t’enjoignent avec douceur d’accepter Sa Parole sur ce que tu es, au lieu des fantasmes et des ombres. 3 Elles te rappellent que tu es le co-créateur de toutes choses qui vivent. 4 Car de même que la paix de Dieu luit en toi, elle doit luire sur elles.

9. Nous nous exerçons à nous rapprocher de la lumière en nous aujourd’hui. 2 Nous prenons nos pensées vagabondes et les ramenons doucement là où elles s’harmonisent avec toutes les pensées que nous partageons avec Dieu. 3 Nous ne les laisserons pas s’égarer. 4 Nous laissons la lumière dans notre esprit les diriger afin qu’elles reviennent chez elles. 5 Nous les avons trahies en leur ordonnant de nous quitter. 6 Mais maintenant nous les rappelons et nous les lavons de tous les étranges désirs et de tous les souhaits désordonnés. 7 Nous leur rendons la sainteté de leur héritage.

10. Ainsi nos esprits sont ramenés avec elles, et nous reconnaissons que la paix de Dieu luit encore en nous, et de nous vers toutes choses vivantes qui partagent notre vie. 2 Nous leur pardonnerons toutes, absolvant le monde entier de ce que nous pensions qu’il nous avait fait. 3 Car c’est nous qui faisons le monde tel que nous le voulons. 4 Maintenant nous choisissons qu’il soit innocent, dénué de péché et ouvert au salut. 5 Et nous répandons sur lui notre bénédiction salvatrice en disant :

  • 6 La paix de Dieu luit en moi maintenant.

  • 7 Que toutes choses luisent sur moi dans cette paix, et que je les bénisse de la lumière en moi.

UCEM~LEÇON 187 – Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même.

In Les leçons et l'Inspiration, UCEM, UCEM~LEÇON 187 – Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même., Un Cours en Miracles on juillet 6, 2014 at 12:43

LEÇON 187

Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même.

1. Nul ne peut donner à moins d’avoir. 2 De fait, donner est la preuve d’avoir. 3 Nous l’avons déjà souligné. 4 Ce n’est pas cela qui semble faire que c’est difficile à croire. 5 Nul ne peut douter que tu dois d’abord posséder ce que tu voudrais donner. 6 C’est sur la seconde phase que le monde et la perception vraie diffèrent. 7 Ayant eu puis donné, alors le monde affirme que tu as perdu ce que tu possédais. 8 La vérité maintient que donner augmentera ce que tu possèdes.

2. Comment est-ce possible ? 2 Car il est sûr que si tu donnes une chose finie, les yeux de ton corps ne la percevront pas comme tienne. 3 Or nous avons appris que les choses ne font que représenter les pensées qui les font. 4 Et tu ne manques pas de preuves que quand tu donnes des idées, tu les renforces dans ton propre esprit. 5 Peut-être que la forme sous laquelle la pensée semble apparaître est changée en donnant. 6 Or elle doit retourner à celui qui donne. 7 Et la forme qu’elle prend ne peut pas être moins acceptable. 8 Elle doit l’être plus.

3. Les idées doivent d’abord t’appartenir, avant que tu ne les donnes. 2 Si tu dois sauver le monde, tu acceptes d’abord le salut pour toi-même. 3 Mais tu ne croiras pas que c’est fait jusqu’à ce que tu voies les miracles que cela apporte à chacun de ceux que tu regardes. 4 Ici l’idée de donner est clarifiée et dotée d’une signification. 5 Maintenant tu peux percevoir que c’est en donnant que ta réserve augmente.

4. Protège toutes les choses que tu estimes par l’acte de les donner et tu es sûr de ne jamais les perdre. 2 Ainsi est prouvé que ce que tu pensais ne pas avoir t’appartient. 3 Or n’en estime pas la forme. 4 Car elle changera et deviendra méconnaissable avec le temps, si fort que tu essaies de la sauvegarder. 5 Aucune forme ne dure. 6 C’est la pensée derrière la forme des choses qui vit inchangeablement.

5. Donne avec joie. 2 Tu ne peux qu’y gagner. 3 La pensée reste et grandit en force, renforcée par l’acte de donner. 4 Les pensées s’étendent en étant partagées, car elles ne peuvent être perdues. 5 Il n’y a ni donneur ni receveur au sens où le monde les conçoit. 6 Il y a un donneur qui conserve; un autre qui donnera aussi bien. 7 Et tous deux doivent gagner dans cet échange, car chacun aura la pensée sous la forme qui l’aide le plus. 8 Ce qu’il semble perdre est toujours quelque chose qu’il estimera moins que ce qui va sûrement lui être rendu.

6. N’oublie jamais que tu ne donnes qu’à toi-même. 2 Qui comprend ce que donner signifie doit rire à l’idée de sacrifice. 3 Il ne peut pas non plus manquer de reconnaître les nombreuses formes que le sacrifice peut prendre. 4 Il rit aussi bien de la douleur et de la perte, de la maladie et du chagrin, de la pauvreté, de la famine et de la mort. 5 Il reconnaît que le sacrifice reste la seule idée qui se tient derrière elles toutes, et par son doux rire elles sont toutes guéries.

7. Une illusion reconnue doit disparaître. 2 N’accepte pas la souffrance et tu enlèves la pensée de souffrance. 3 Ta bénédiction s’étend sur chacun de ceux qui souffrent, quand tu choisis de voir toute souffrance pour ce qu’elle est. 4 La pensée de sacrifice engendre toutes les formes que la souffrance paraît prendre. 5 Et le sacrifice est une idée tellement folle que la santé d’esprit la rejette immédiatement.

8. Ne crois jamais que tu puisses faire un sacrifice. 2 Il n’y a pas de place pour le sacrifice dans ce qui a une quelconque valeur. 3 Si la pensée te vient, sa présence même prouve qu’une erreur a surgi et qu’une correction doit être faite. 4 Ta bénédiction la corrigera. 5 Donnée d’abord à toi, elle est à toi maintenant pour que tu la donnes aussi. 6 Aucune forme de sacrifice ou de souffrance ne peut durer longtemps devant la face de celui qui s’est pardonné et s’est béni lui-même.

9. Les lys que ton frère t’offre sont déposés sur ton autel, à côté de ceux que tu lui offres. 2 Qui pourrait craindre de regarder une si belle sainteté ? 3 La grande illusion de la peur de Dieu est réduite à néant devant la pureté de ce que tu verras là. 4 N’aie pas peur de regarder. 5 La béatitude que tu contempleras enlèvera toute pensée de forme et laissera à la place le don parfait toujours là, toujours s’augmentant, toujours à toi, toujours donné.

10. Maintenant nous ne faisons qu’un en pensée, car la peur a disparu. 2 Et là, devant l’autel à un seul Dieu, un seul Père, un seul Créateur et une seule Pensée, nous nous tenons ensemble comme un seul Fils de Dieu. 3 Ni séparés de Celui Qui est notre Source, ni éloignés d’un seul frère qui fait partie de notre seul Soi Dont l’innocence nous a tous joints ne faisant qu’un, nous nous tenons dans la béatitude et nous donnons comme nous recevons. 4 Le Nom de Dieu est sur nos lèvres. 5 Et en regardant au-dedans, nous voyons la pureté du Ciel resplendir dans notre reflet de l’Amour de notre Père.

11. Maintenant nous sommes bénis et maintenant nous bénissons le monde. 2 Ce que nous avons regardé, nous voudrions l’étendre, car nous voudrions le voir partout. 3 Nous le verrions resplendissant de la grâce de Dieu en chacun. 4 Nous ne voudrions pas que cela soit refusé à quoi que ce soit que nous regardons. 5 Et pour nous assurer que cette sainte vue est à nous, nous l’offrons à tout ce que nous voyons. 6 Car où nous la voyons, elle nous sera rendue sous forme de lys que nous pouvons déposer sur notre autel, en faisant une demeure pour l’Innocence même, Qui habite en nous et nous offre Sa Sainteté comme nôtre.